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Préparation des sols

Préparation du sol coton et semis d’avant-culture

D’abord, il faut délimiter la partie du sol à travailler et la mesurer pour connaitre la surface.

1. Pourquoi préparer le sol avant de semer ?

* Il est indispensable de bien préparer le sol (labour ou billonnage) afin de le rentre meuble et aéré.

  • De la sorte, l’eau de pluie peut bien y pénétrer et l’humidité y sera conservée pendant plus longtemps.
  • Le labour ou le billonnage permet de détruire aussi les mauvaises herbes (c’est un moyen de lutte contre l’enherbement).
  • Par ailleurs, le sol préparé favorise la germination, permet une pénétration facile des racines des jeunes plants et accélère la croissance.

 Un sol non préparé peut constituer un obstacle à la bonne germination des plants, qui prennent déjà un retard de développement.

2. Préparer le sol assez tôt : pourquoi ?

* Nous avons tous constaté que les pluies deviennent de plus en plus capricieuses : personne ici-bas ne sait quand elles commencent à venir, encore moins quand elles s’arrêtent.

    Pour se donner la chance de bénéficier du maximum de pluie à venir, il faut apprêter tôt son terrain et attendre les pluies.

* Certains agriculteurs attendent que les pluies commencent avant de chercher à nettoyer le sol. Alors que quand il pleut, non seulement on a du mal à travailler sous les pluies, mais en plus la végétation coupée sèche difficilement et on ne peut pas bien la brûler.

    C’est donc maintenant qu’il faut commencer à couper, afin que ça sèche bien et que ça brûle facilement et correctement.

 C’est au sol préparé d’attendre l’arrivée des pluies et non aux pluies d’attendre la préparation des sols.

* Aux paysans en Culture Attelée

Afin de permettre aux bœufs de ne pas perdre l’habitude de travail :

  • C’est le bon moment de vider les fosses fumières et compostières et faire transporter le fumier petit à petit au champ par les bœufs pour l’enfouir pendant les premiers labours.
  • Lorsque le fumier n’est pas transporté en temps sec et qu’il pleut, il devient très lourd et plus difficile à transporter.
  • Par ailleurs dès que les 1ères pluies arrivent, les bœufs sont très occupés à labourer le sol et le moment n’est plus opportun de les occuper encore au transport.
  • On peut aussi mettre les bœufs à “gratter” (labourer superficiellement) le sol dès les premières pluies ou à détruire les vieux billons. La suite du labour sera plus facile et on gagnera plus de temps.

3. Comment caler les avant-cultures ?

Il y a des agriculteurs qui veulent faire des avant-cultures sur le coton.

Le cycle du maïs et de l’arachide est d’environ 3 mois.

  • Il faut donc bien calculer pour que l’avant-culture arrive à maturité et soit récolté avant le mois de juin, mois du semis coton.
  • Il faut donc s’organiser pour semer son avant-culture fin mars au plus tard.
  • Si ces avant-cultures n’ont pu être mises en place avant fin mars, on n’aura pas le temps de la récolter avant juin pour semer le coton.

Compte tenu des caprices des pluies, il est préférable de faire les vivriers sur une partie de la surface prévue, quitte à en faire 2 cycles et laisser la place du coton intacte.

Si on ne procède pas ainsi et qu’on met coûte que coûte les avant-cultures tardivement c’est-à-dire après fin mars, on sera en retard pour le coton. Alors qu’il y a presque toujours un trou de sécheresse qui survient au mois de juin pendant les semis du coton. On risque alors de ne pas avoir de bons résultats.