Soucieux de diversifier les produits agricoles d’exportation et de réduire les disparités de revenus entre les régions du nord et du centre et les régions forestières du Sud, le gouvernement Ivoirien décide en 1962 de développer la culture cotonnière dans les savanes du Nord et du Centre. La compagnie Française pour le Développement des Textiles (CFDT) assure la mise en œuvre de ce programme jusqu’en 1974, année où est créée la Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles (CIDT).
C’était une société d’économie mixte au capital de 7,2 milliards de FCFA appartenant pour 70 % à l’Etat Ivoirien et 30 % à la Compagnie Française pour le Développement des Textiles.
Dans le cadre du programme de privatisation entrepris par le Gouvernement, la CIDT cède une partie de ses actifs à deux autres structures privées en 1998 : la Compagnie Cotonnière Ivoirienne (LCCI) du groupe l’Aiglon et Ivoire Coton (IC) du groupe IPS.
En septembre 2016, l’Etat décide de privatiser la CIDT en vue de consolider la relance des activités de la Compagnie et de redynamiser corrélativement la situation générale de la filière cotonnière ivoirienne.
Le 17 janvier 2017, l’Etat signe la convention de cession de 90 % du capital de la CIDT à la Compagnie Ivoirienne de Coton (COIC). Ainsi, COIC détient désormais 90% du capital de la CIDT et l’Etat 10%. Le capital est resté toujours Ivoirien.
Mission
Sa mission est de promouvoir la culture du coton et les cultures vivrières en assolement (riz, maïs et arachide) dans sa zone d’intervention en vue d’aider l’Etat dans sa politique de diversification des produits agricoles d’exportation, de réduction des disparités régionales et la lutte contre la pauvreté.
Engagement
Produire du coton en quantité et en qualité, dans le respect des normes de certification de démarche qualité, tel est le leitmotiv de la Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles. A ce titre, la CIDT est socialement engagée dans la dynamique de développement durable, tout en contribuant à l’amélioration du niveau de vie de son personnel et des populations dans sa zone d’activité.